De la raréfaction à la renaissance
La surface plantée en Braquet a connu un déclin sévère au XXe siècle, victime de l’urbanisation, du repli sur la consommation locale, et de la tentation de cépages plus connus comme le Grenache ou le Cinsault. De fait :
- Sur les 6500 hectares plantés dans le département en 1870, moins de 50 hectares sont aujourd’hui réservés au vignoble de Bellet en totalité, tous cépages confondus (source : CIVP, 2022).
- Le Braquet n’occupe qu’entre 15% et 20% de la surface des vignes de Bellet (source : INAO), soit à peine 7 à 10 hectares au maximum en production chaque année — un vignoble digne du secret.
Pourtant, ce cépage, menacé d’extinction, suscite actuellement un regain d’intérêt. Plusieurs vignerons passionnés, comme ceux du Château de Bellet, du Domaine de la Source ou du Clos Saint Vincent, œuvrent à replanter le Braquet, pariant sur son originalité et son authenticité méditerranéenne.